Religions, Communication Valérie Fauvel Religions, Communication Valérie Fauvel

Bien que fervent croyant aux idées spirites, je ne peux extraire de ma pensée le passage biblique de Deutéronome 18 verset 10 qui dit entre autres "on ne trouve chez toi personne qui…

interroge les morts car quiconque fait cela est en abomination devant Dieu." Comment concilier les idées spirites et les lois religieuses ?

On peut comprendre cela comme une prévention contre les abus de la divination et du "commerce" avec les morts, terme qui fut trouvé dans certaines traductions où il est dit que Moïse avait interdit le commerce avec les morts. Les tentatives de communication ont toujours existé, souvent à des fins mesquines et intéressées, très éloignées de toute préoccupation métaphysique ou spirituelle. C'est cet écueil qui fut prévenu par cet interdit. Les lois religieuses furent souvent des lois de circonstance, dans un contexte donné. Par ailleurs, nous n'estimons pas qu'il faille à tout prix concilier les lois religieuses avec les idées spirites, qui sur bien des points sont inconciliables. Dernièrement c'est l'Eglise elle-même qui a changé sa position en admettant l'éventualité de la communication avec les esprits, en y ajoutant tous ses conseils de prudence.

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Réincarnation Valérie Fauvel Réincarnation Valérie Fauvel

Le karma n'est pas expiatoire et punitif, enfin je ne le pense pas. Pour les bouddhistes en tout cas, il s'agit bien d'une loi de cause à effet. Bien sûr, ce sens aura été galvaudé…

et adapté aux dogmes qu'on connait. J'ai pioché ceci sur le net et cela ressemble assez à ce que j'en ai lu au départ. Tout acte est le mûrissement d’une cause antérieure et celui-ci aura une conséquence dans le futur. Ce que nous sommes aujourd’hui est le résultat des actes passés et ce que nous effectuons maintenant, déterminera l’avenir. Cette loi de causalité du karma est ce qui conditionne toute notre existence. Cependant, tous ces conditionnements ne sont pas définitifs car nous avons une certaine part de liberté et, quelles que soient les circonstances, il demeure toujours une possibilité de choix. Il est donc en notre pouvoir de nous libérer ou de nous aliéner.

Il est vrai que le terme de karma a été largement galvaudé, on en a oublié son sens originel. Bouddha a défini le karma comme étant "l'ensemble des mérites et des démérites des existences" ce qui signifie qu'il y a un lien de cause à effet entre les différentes vies, nous sommes le résultat de toutes nos expériences incarnées tant dans leur aspect positif que dans leur aspect négatif. Il n'a jamais évoqué l'aspect punitif et expiatoire du karma, ce sont les hommes qui comme pour d'autres prophètes ont travesti les propos souvent à des fins de domination, il est plus confortable de laisser souffrir au nom de l'expiation et de la rédemption que de soulager et venir en aide à son prochain. Il est regrettable que là où la réincarnation est admise elle soit pour autant mal comprise conduisant à des comportements sociaux qui vont à l'encontre de la loi d'évolution et de charité.

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