Quand on lit certains miracles obtenus par l'intercession de Ste Thérèse Lisieux , cela n'a rien à voir avec la psychosomatique et encore moins la méthode Coué. J'ai étudié les 60…
miracles officiels de Lourdes (dans un ouvrage très médical et précis que l'on trouve d'ailleurs à La Procure à Paris) qui ne relèvent pas de la suggestion même si un millier de miracles annuels sont obtenus par ce biais qui n'est pas à rejeter .Je sais de quoi je parle étant infirmier dans un service de fin de vie et diplômé d'Etat de psychologie clinique. Vous ne pouvez certainement pas tout lire mais l'ouvrage d'Estelle de Michel Pascal ouvre une autre perspective sur les miracles. Le spiritisme qui m'a toujours intéressé vu que je suis en contact de mourants, ne sait pas tout, ne répond pas à tout et ne nous conduit qu'à des "expériences" et réflexions supplémentaires, on doit continuer à découvrir, à évoluer et à comprendre. Du moins c'est mon humble avis.
Je pense que nous ne donnons pas le même sens au mot psychosomatique, toutes les maladies peuvent être considérées comme telles car pour le spiritisme l'ensemble des maux qui atteignent nos corps physiques sont de source spirituelle , les maladies sont le résultat de l' évolution des esprits, de leur comportement, de leur environnement, de leur mode de vie et aussi de leurs vies antérieures , un dérèglement psychique va causer une défaillance de la matière là où elle est le plus altéré le plus fragile. Dans le constat que l'on peut faire de la guérison de certains malades - et que vous avez réalisé en votre qualité de thérapeute -on méconnait la part et la force de l'inconscient qui correspond à notre nature intrinsèquement spirituelle et qui est déterminante dans le processus de guérison.
Comme thérapeute je pense qu’il ne faut pas tout mettre dans le même panier. Il y a des maladies héréditaires qui n'ont absolument rien, mais rien à voir du tout avec le psychisme…
et des accidents de santé qui eux aussi n'ont rien à voir avec le psychisme et j'ai vu des patients très spirituels, férus de nos connaissances et qui sont morts atrocement et des personnes superficielles s'en sortir avec une facilité des plus déconcertantes. La vie est compliquée. Pour ceux que cela intéresse, au Jardin des Livres, il y a un livre passionnant d'un médecin neurologue " Et si la maladie n'était pas un hasard". Très bien mais il ne donne et n'a aucune solution, sauf celle de vivre heureux, sans problèmes, en fin de compte en se détournant de tout et de tous, ce qui est totalement impossible sur cette planète.
Il faut en effet mettre à part tout ce qui relève de l'hérédité, mais aussi des épidémies. Concernant l'hérédité, on parlera surtout de terrain fragile pour telle ou telle fonction ou organe. Mais dans ces cas comme dans d'autres, le psychisme joue un rôle inconscient qui influe sur l'état de santé ou sur le déclenchement d'une maladie, fût-elle liée à une fragilité héréditaire. Même s'il existe des pathologies héréditaires incontournables, le psychisme aura toujours une influence à ne pas négliger.
Ce matin, je me lève. Il a neigé, il y a du verglas. Je sors faire une course. En sortant d'un magasin, je chute. Cette chute m'est fatale, mortelle. Selon les Lois spirites était-ce mon destin ?
Je n'aurais donc pu éviter la mort ce matin-là?
Non, selon les lois spirites il n’y a pas de destin. Avant de nous réincarner nos avons prévu un parcours, des rencontres et des projets, que nous réalisons plus ou moins bien en fonction des circonstances, en fonction également de notre volonté ou de notre manque de volonté. Mais en aucun cas, nous n’avons programmé une maladie, un handicap ou un accident. La maladie est souvent la conséquence d’un psychisme altéré, auquel peuvent s’ajouter des faiblesses d’ordre génétique, et pour cette seconde partie, nous considérerons qu’il faut compter avec cette part d’aléatoire. Le handicap est souvent le résultat d’une angoisse de l’esprit au moment de sa réincarnation, nous parlerons alors d’accidents de réincarnation. Quant à l’accident pur et simple, comme celui que vous supposez, il peut être consécutif à une simple imprudence ou dans d’autres cas il peut être lié à des circonstances fortuites et malencontreuses, mais qui ne sont écrites nulle part.