L'au-delà est le monde de la Liberté la plus totale, les esprits sont débarrassés de leur prison de chair, et les voilà libre de penser et d'agir en vivant intensément l'amour de Dieu.
Ils sont entièrement libres d'aller où bon leur semble, et libres d'avoir toutes sortes de pensées. En quelque sorte l’au-delà est la vie où notre libre arbitre est seul maitre, ai-je un peu raison ?
Il ne faut pas idéaliser la situation dans l’au-delà , certes l’esprit est débarrassé de sa prison charnelle et cela ressemble à une libération surtout si la personne était âgée ou souffrante , toutefois être au-delà de la matière et ne plus en subir les contingences ne veut pas dire liberté totale de l’esprit , tout dépend de la situation de l’esprit , il peut être dans le trouble et ne pas prendre conscience de l’au-delà et même dans l’hypothèse où il a pris conscience de sa désincarnation , sa capacité à comprendre et à percevoir le monde des esprits dépend de son évolution et de son avancement moral .Certes à l’état désincarné la perception est plus affinée et l’on peut" aller où l’ on veut "comme vous dites car la vie dans l’au-delà est faite des projections mentales des désincarnés ,toutefois tous les esprits ne sont pas à même d’ apprécier l’amour d’un Dieu dont ils ont nié l’existence au cours de leur vie terrestre , la conscience vient progressivement et cela suppose aussi d’ être à l’écoute d’esprits supérieurs et de son guide .L’exercice du libre arbitre ne peut méconnaître les existences antérieures quelques fois lourdes de conséquences .La vie après la mort dépend beaucoup de la réflexion et de l’état de conscience à l’état incarné , la mort si elle ouvre des perspectives nouvelles ne métamorphose pas pour autant instantanément les êtres.
Je suis (j’étais) un cartésien élevé dans une culture catholique non pratiquante. A ce titre, j’ai depuis toujours été à des années lumières de la doctrine spirite…
Également assez éloigné de la doctrine catholique car intellectuellement, elle ne me satisfait pas pleinement. Comme beaucoup, j’ai été le témoin après la mort d’un proche, de signes et manifestations avérés. Ce fut une révélation : l’au-delà existe bien… Depuis cet instant, je me suis mis en quête pour trouver des réponses. J’ai étudié beaucoup de livres, religieux ou scientifiques, j’ai trouvé votre site, et je viens de me procurer Le Livre des Esprits. Dès le début, j’ai été conquis. Enfin des réponses simples, crédibles, palpables… Apres des errances, j’ai enfin trouvé la vérité… Mais en prenant du recul et en avançant dans le livre, j’ai peu à peu déchanté. J’avoue être très déçu par certains points que j’aimerais évoquer avec vous : Rien ou si peu sur le bouddhisme (alors que le principe de la réincarnation est un pilier du bouddhisme) Rien sur l’islam ou si peu… alors que cette religion est un acteur important de notre monde - une tendance marquée à dire : là je ne te répondrai pas car de toute façon, tu es incapable de comprendre. Trop de connivence avec la religion catholique… Jésus est souvent cité, pas Mahomet. J’ai la triste impression que le spiritisme est une version « matérialisée » du catholicisme, qui en reprend toute ses lois essentielles, mais donne à ceux qui reculent devant l’abstrait et l’improbable une vision intellectuellement acceptable. Je sais qu’il existe d’autres livres d’Allan Kardec et que mon opinion est peut être incomplète, mais j’ai peur de déchanter encore… et pourtant, ça partait vraiment très bien.
Il faut déjà considérer une première chose : le spiritisme est né au 19è siècle dans des pays de tradition chrétienne, aux Etats Unis et en Europe. Le Livre des Esprits a conquis un public essentiellement catholique (francophone au début, et ensuite plus largement latin), et il n'eut guère de succès dans les pays anglo-saxons majoritairement protestants. Quant aux adeptes du bouddhisme et de l'Islam, ils n'étaient guère représentés en Europe à cette époque. Vous me direz que ce n'est pas une raison suffisante pour expliquer l'absence d'allusions à Mahomet, Bouddha ou d'autres. Toujours est-il que le spiritisme s'est développé dans notre civilisation judéo chrétienne et que l'on a naturellement cherché les points de convergence ou de divergence avec la religion en place qui à l'époque avait une grande influence sur la société. Cela dit, vous aurez pu constater dans le Livre des Esprits de profondes divergences avec le catholicisme au plan des grands principes et en même temps une convergence avec la morale et l'essence du message chrétien. Mais le spiritisme n'étant pas une religion, il se démarque fondamentalement de tout principe dogmatique ou mystique, ne retenant que l'essence du message chrétien indépendamment de toute l'histoire religieuse du christianisme. Si le spiritisme était né en Asie du Sud-est ou au Moyen Orient, il est probable que sa définition eût alors établi des points de comparaison avec l'Islam, l'Hindouisme ou le Bouddhisme. Ces religions n'ont cependant pas été totalement occultées par les fondateurs du spiritisme, et leur origine est évoquée, assez peu par Allan Kardec, mais davantage par Léon Denis ou Gabriel Delanne, qui situent Mahomet ou Bouddha à l'égal de Moïse ou Jésus. Concernant le Bouddhisme, s'il y a un point qui nous relie, c'est effectivement la réincarnation, mais au-delà du principe en lui-même, il faut le considérer dans le détail pour y voir des divergences importantes dans la notion de karma punitif. En outre le bouddhisme est une philosophie sans Dieu, dont le principe final d'évolution correspond au "non être" de la fusion dans le "grand tout"Concernant l'Islam, il s'agit avec Mahomet d'une prolongation du christianisme, adaptée aux populations du Moyen Orient à partir du 7è siècle, ce qui a priori ne change pas fondamentalement les choses dans les grands principes. Cela dit il nous faudrait approfondir nos connaissances un peu sommaires sur cette religion pour pouvoir en dire plus. En tout état de cause, nous considérons aujourd'hui le spiritisme comme une philosophie universaliste, qui historiquement, ne se rattache à aucune religion particulière, mais qui, spirituellement, peut trouver des points de jonction avec différentes traditions anciennes. Une tendance marquée à dire : « là je ne te répondrai pas car de toute façon, tu es incapable de comprendre ». Ce que vous soulignez là correspond au fait que le spiritisme est une philosophie évolutive. Les esprits ne peuvent pas tout révéler en un temps donné, parce que les humains ne sont pas nécessairement prêts à tout recevoir et à tout comprendre d'emblée. Le spiritisme avance progressivement au rythme de l'évolution des sciences et des sociétés. Les esprits indiquaient simplement au temps d'Allan Kardec, que la révélation spirite était progressive et ne devait pas supplanter systématiquement les efforts humains de réflexion et de recherche. Vous pourrez lire avec profit les autres ouvrages d'Allan Kardec. Mais pour ne pas trop "déchanter", il vous faut les resituer dans le contexte socioculturel d'une époque en gardant tout le recul nécessaire.
Bonjour, je me demandais, si nous oublions tout, ou presque, lors de notre incarnation, n'est-ce pas pour nous éviter des soucis inutiles ? Mais si nous oublions aussi ce qui se passe après la mort…
n'est-ce pas pour les mêmes raisons ? Pour nous permettre d'être vraiment nous-même ? Si nous savions ce qu'il y a après, avec certitude, beaucoup feraient le Bien pour préparer leur confort dans l'au-delà, et non pour le "bien pour le bien » ! Ce qui, au niveau évolutif, est... nul ou presque. En fait, faire le bien pour s'assurer bonne place dans la Vie est égoïste. Est-ce la raison pour laquelle, sur Terre, nous ne savons pas vraiment ce qu'il y a après ? Et que sur des mondes plus évolués, la chose se précise car l'égoïsme y est moins présent ? Voilà, ma réflexion n'apporte rien de neuf au moulin mais bon…
On peut en effet souscrire à cette idée. Mais il ne faut pas oublier de surcroît, que de nombreux humains sont encore au stade des réincarnations inconscientes, ce qui signifie qu’ils n’ont pas vécu réellement l'au-delà entre chaque vie. Ce qui signifie par là même qu'il n'y a pas encore un niveau de conscience suffisant pour bien appréhender les lois universelles de l'évolution. Cela dit, la conscience du bien et du juste peut se développer de façon innée chez des personnes qui n'attendent rien en retour et qui sont persuadées du néant après la mort. Il n'est donc pas indispensable d'avoir une certitude sur l'après mort pour faire le bien. A contrario, on a parfois vu des gens parfaitement convaincus de l'au-delà et du sens de l'évolution, et qui n'en sont pas moins restés de parfaits égoïstes ou d'incorrigibles orgueilleux. Ce n'est donc pas nécessairement la connaissance de certaines lois universelles qui donne la clé du changement vers le bien. Des personnes pourraient très bien, tout en connaissant leur parcours évolutif consciemment, ne rester qu'égales à elles-mêmes, car on ne fait pas de miracle pour transformer radicalement une personnalité. Tout est question d'évolution dans une progression très lente de l'esprit qui ne change pas de psychologie du jour au lendemain. Sur des mondes plus évolués, les choses se précisent effectivement, parce que là où règnent la conscience, l'harmonie et l'amour, il y a eu préalablement un long chemin évolutif d'accompli. L'esprit est alors devenu bon par nature, n'ayant plus besoin de se forcer pour vivre l'altruisme et l'amour du prochain.
Vous dites que Dieu crée les esprits simples et ignorants : comment les crée-t-il ? Simple et ignorant correspond à la psychologie d'un animal ? Ou de l'homme de Neandertal ?
Donc nous vivons sur des planètes pour apprendre la psychologie, la nôtre et celle d'autrui et peut être aussi les sciences. Autre question : pourquoi les gens préfèrent ils les films où il y a de la violence du moins un minimum de conflit alors que les films où il ne se passe rien, où tout va bien les ennuient ? l'humain est un voyeur du malheur des autres ? Sur les planètes plus évoluées est-ce la même chose ?
A notre stade, nous sommes bien incapables de définir la création divine sur le pourquoi et le "comment". Les esprits humains et animaux ne sont pas identiques, et même au stade initial de la création, il y a déjà cette différenciation. Il y a donc des esprits de type "humanoïde" créés simples et ignorants, qui s'incarnent les premières fois sur des mondes primitifs. Le Neandertal ne correspondait pas à ces toutes premières formes de vie incarnée, il était déjà un esprit ayant vécu précédemment sur un monde inférieur à la Terre. Les vies incarnées, sur Terre ou ailleurs, sont des nécessités évolutives sur les plans intellectuel et moral, il s'agit donc effectivement d'apprendre la relation aux autres, d'apprendre à aimer, et d'élargir sa conscience par le développement des connaissances. La violence est un peu inhérente au genre humain à notre stade d'évolution, mais les films qui entretiennent ce mauvais penchant ne sont pas indispensables. Il est cependant tout à fait concevable et utile que le cinéma retrace des évènements vécus, aussi horribles soient-ils, afin que l'on ne perde pas de vue notre histoire. Mais concernant certaines fictions délibérément violentes, il y a effectivement des choses dont on pourrait se passer. L'humain est-il un voyeur du malheur des autres ? On ne peut pas généraliser cette supposition. Les humains n'ont pas tous les mêmes travers et ne sont pas systématiquement enclins au voyeurisme. Sur les mondes supérieurs, la violence disparaît au profit de l'harmonie entre les êtres.
Il y a des millions de chrétiens, des millions de musulmans, des millions de juifs, des millions de bouddhistes, des millions d’hindouistes, des millions d'athées et des millions de non classés.
Il y a des centaines de spirites. Hormis la loi du nombre, hormis les réponses du genre "Dieu est le même partout, c'est l'appellation, l'époque et la culture qui diffère...", hormis les guerres, les attentats, les malheurs qui découlent de la primauté d'un Dieu sur un autre... en simplifiant, au moins 80% des terriens ont tort dans leurs croyances, pratiques, coutumes, engagements, espoirs, chemins de vie... seul les 20 % qui ont le bon "Dieu" sont dans le vrai. Avez-vous une réponse, sans pirouette, à ce constat ?
Il me semble que la réponse à cela est déjà dans les premières définitions du spiritisme, car Allan Kardec, Léon Denis ou Gabriel Delanne, avaient clairement mis en perspective les différentes religions face à une connaissance plus universelle et unificatrice autour d'un même Dieu qui pourrait mettre tout le monde d'accord, à savoir le spiritisme. La quête de la vérité ne peut pas s'établir à partir de statistiques sur le nombre des croyants, des incroyants et des agnostiques. Ceux qui se rapprochent d'une vérité sont toujours minoritaires, à toutes les époques et en tout domaine. On a mis du temps à admettre Galilée, et pourtant seul contre une puissante Eglise, il avait raison... Concernant la métaphysique, la philosophie ou la quête du divin, il me semble que les meilleures références ne sont pas nécessairement religieuses mais plutôt philosophiques. Ne serait-ce que dans notre civilisation gréco-judéo-chrétienne, ce sont les philosophes qui ont exprimé au mieux les interrogations métaphysiques, qui ont fait avancer les idées et qui ont pris un certain recul par rapport aux religions instituées. Mieux vaut un philosophe qui pousse jusqu'au bout sa réflexion qu'un religieux qui établit un dogme. Concernant Dieu et ses desseins, nous avons sans doute un avantage en spiritisme, c'est que les grandes lignes des lois universelles ont été définies par les esprits eux-mêmes, dans un enseignement plus précis et plus clair que ce qui fut élaboré par les religions. Si l'on part du principe que les esprits sont plus éclairés que nous pour définir les lois de l'évolution, on pourra mettre de côté toutes les anciennes croyances qui se sont souvent fourvoyées dans des interprétations trop humaines. Mais pour cela, il faut évidemment acquérir la conviction que les esprits peuvent avoir raison devant les hommes de religion. Et pour acquérir cette conviction, il ne faut pas se lasser d'étudier comme ont su le faire les philosophes... C'est peut-être une "pirouette", je ne sais pas.
Je pense que Dieu ne déteste pas les homosexuels ! Les pratiques sexuelles sont-elles une création de Dieu ?
Dieu n'a rien à voir avec les préférences ou les pratiques sexuelles des êtres humains. L'esprit est créé asexué et peut s'incarner de manière identique dans un corps d'homme et de femme. L'homosexualité correspond à des attirances et sentiments souvent liés au passé antérieur de la personne qui, suivant qu'elle a été plus homme ou femme, pourra être attirée plus par les hommes que par les femmes. Nos sociétés ont été fortement influencées par un certain nombre de croyances et de critères religieux qui au final imposent un schéma familial figé où un homme doit aimer une femme et réciproquement, sans aucune autre alternative. Ce sont donc les hommes et leur infériorité qui ont classé l'homosexualité comme une tare ou une perversion par manque de tolérance et d'amour. Heureusement aujourd’hui, l'homosexualité est mieux reconnue et acceptée, car ce qui compte avant tout, c'est l'amour et la liberté d'aimer. Dieu nous a donné cette liberté, que nous soyons homme ou femme. C'est bien là le plus important.
On me dit que je suis un ange terrestre incarné est-ce possible ? Je sens bien que je suis différente et je ne comprends pas pourquoi.
Vous êtes un esprit réincarné comme tous les autres. La notion d'ange est un concept qui fut réinventé récemment dans un retour à de vieilles idées religieuses. On a réinventé les anges et les démons qui ne demeurent que des images pour symboliser la pureté ou le mal. Le spiritisme a permis de démystifier ces symboles, faisant de tout être humain, un esprit incarné qui a son propre parcours évolutif d’un certain nombre de vies. Il n'y a pas d'êtres à part dans la création mais des esprits plus ou moins évolués selon leurs parcours antérieurs. Par ailleurs chaque être a sa personnalité propre forgée au cours des différentes vies ce en quoi nous sommes tous différents.
Je discutais avec mon mari hier à propos du but de la vie et de fil en aiguille, nous en sommes arrivés à parler de la création de l'homme par Dieu.
Il m'a dit qu'il ne croyait pas en Dieu car, me dit-il, nous avons, grâce à la science pu comprendre d'où vient l'homme, comment il a évolué à travers les périodes pour arriver aujourd'hui aux êtres que nous sommes. On sait que l'Homme n'est pas arrivé sur Terre en un claquement de doigt alors quelle est la part de vrai dans la création de l'Homme par Dieu selon les Spirites ?
Nous sommes parfaitement d'accord avec votre mari en ce qui concerne l'évolution de la vie, qui, à partir des "grands singes" a connu un processus d'hominisation progressive depuis environ six millions d'années. C'est la théorie du transformisme qui s'oppose à celle du créationnisme (humains créés directement par Dieu, Adam et Eve, la Genèse de la Bible, etc.). Mais l'idée du transformisme adoptée depuis longtemps, y compris par la plupart des chrétiens, n'explique pas pour autant le processus de la vie. Par quelle force (apparemment très intelligente), la vie est-elle née sur Terre, dans une lente progression qui se compte en millions d'années, une vie qui d'étapes en étapes, est passée de l'amibe à l'être humain ? Serait-ce le fruit du hasard ? Combien aurait-il fallu de milliers de hasards favorables pour que la vie s'élabore ainsi méticuleusement, au lieu de tomber dans le chaos à un moment ou un autre. C'est l'éternel débat entre matérialistes et spiritualistes, les uns s'en remettant à des forces plus ou moins hasardeuses inexplicables, les autres avançant la notion d'un Dieu, en tant que force intelligente et organisatrice de l'Univers. Ce débat est aussi vieux que la philosophie, aussi vieux que la science, mais de nombreux scientifiques d'aujourd'hui buttent sur certaines données et se posent de sérieuses questions métaphysiques, et sont prêts à remettre en question la sacro-sainte science matérialiste qui semble avoir fait son temps.
Les pompiers ont de solides dossiers, sans explications scientifiques sur ce phénomène rare mais existant bien. Ce qui m'étonne par contre, c'est que sans preuves scientifiques,…
les spirites ont toujours et toujours réponse à tout, un peu comme les religions et tout le bataclan. Peut-être que votre affirmation est valable et peut-être aussi qu'elle est totalement fausse. Vous ne doutez jamais de vos réponses ?
Les esprits, dans toute l'histoire du spiritisme, ont donné de nombreuses preuves quant à des thèmes vérifiables et contrôlables. Un esprit peut apporter une information qui sera ensuite vérifiée, c'est une première chose ; et ce même esprit répondant à une question sur la combustion spontanée, donnera une réponse invérifiable qui ramène aux vies antérieures, c'est une seconde chose. Il faut mettre en perspective ces deux aspects, l'un concernant ce qui peut être vérifié et l'autre concernant des questions plus générales comme la réincarnation, etc. Le spiritisme a toujours été développé et analysé de cette façon, depuis Allan Kardec jusqu'à aujourd'hui, dans une étude qui n'a rien à voir avec "les religions et tout le bataclan". En toute philosophie et même en science, il y a d'abord des thèses théoriques, et que parfois l'on vérifie plus tard par des recherches. C'est ce qu'avait réalisé le Dr Ian Stevenson, psychiatre et enquêteur auprès des enfants qui ont des souvenirs antérieurs précis et vérifiés, concluant d'une façon quasi certaine à la thèse de la réincarnation dans une vision proche de celle des spirites. Voyez, tout finit par arriver... mais cela ne veut pas dire pour autant que les spirites "ont réponse à tout" car il y a encore bien des terrains inconnus à explorer et des thèses à affiner. Simple question de recherche, d'étude, de réflexion, pour avancer pas à pas dans une spiritualité qui n'est pas religieuse, mais philosophique et expérimentale, comme elle l'a toujours été depuis ses origines.
Si l'âme est unique et éternelle à chaque individu, comment se fait-il que nous soyons de plus en plus nombreux sur cette planète. Les âmes se multiplient elles…
ou toutes ces âmes ne forment elles qu'un tout et ce tout se divisant au fur et à mesure de la multiplication des êtres humains. Les âmes seraient elles comparables à des gouttes d'eau et le tout divin à un océan ?
Chaque esprit ou âme est créé avec une personnalité, une conscience qui lui est propre ; cette individualité se conserve au fil des existences jusqu'à l'aboutissement final :la perfection. Les âmes ne se déversent pas dans un tout universel comme le prétendent certains courants de pensée. Il y a en permanence des esprits créés ; ainsi certains sont au début de leur cycle évolutif, d'autres l'achèvent ; cette évolution par les incarnations se déroule sur différentes planètes et la terre dans son évolution peut accueillir plus d'esprits que lors de sa création.
J’ai une question à vous poser sur le destin ou l'avenir je ne sais pas trop en fait. Je voulais savoir si vous pensez qu'on peut changer son destin,…
car je fais des cartes depuis assez longtemps (l'oracle belline,) et chaque fois que je l'ai fait, cela s’est avéré exact donc moi j'y crois. Mais pour une certaine question qui est assez importante pour moi, la réponse est négative. Et c'est quelque chose que je voudrais bien avoir. Croyez-vous qu'on puisse changer son destin même si la réponse est non sur les cartes ?
S’il est vrai que l’on peut par clairvoyance entrevoir des éléments passés ou en projet dans la vie d’une personne, il est exagéré de croire que les cartes peuvent répondre de manière sûre à nos questionnements surtout ceux concernant notre avenir ; même si les grandes lignes d’une vie peuvent être tracées car décidées avant la réincarnation, le futur est toujours à construire et rien n’est inscrit à l’avance ; aussi vous pouvez forcer le destin qui se profile dans vos cartes- je ne connais d’ailleurs pas les symboles cités- croire dur comme fer à un avenir entrevu de cette manière peut en revanche conditionner une personne et la faire agir dans ce sens par une sorte de fatalisme ;chaque être incarné possède son libre arbitre et il est libre de ses choix de vie en faisant fi parfois de prédictions réelles ou supposées.
Le mariage est- il important aux yeux de Dieu ? ou suffit-il de s'aimer sincèrement ?
Vous avez donné la réponse vous-même. Le mariage n'est qu'une convention ou une circonstance humaine, héritée d'une Histoire politique, sociale, et religieuse. Cela est certes peut-être bien utile pour l'organisation de nos sociétés, pour un concept de famille, en tout cas c'est que ce que l'homme a trouvé pour couvrir et protéger une formulation de la famille telle que nous la connaissons, bien que d'autres formules puissent exister aussi (PACS...). Mais ce qui compte, c'est bien l'amour qui anime deux êtres dans la sincérité du cœur, et c'est ce qui compte aux yeux de Dieu. Sur d'autres planètes plus évoluées, le concept de mariage n'existe pas, mais l'amour reste la valeur universelle.
Que leur geste s'apparente à un simple suicide si je puis dire avec les remords qui s'en suivent selon vos dires ? Ou alors vivent elles leur au-delà sereinement une fois leur calvaire terrestre fini?
Que leur geste s'apparente à un simple suicide si je puis dire avec les remords qui s'en suivent selon vos dires ? Ou alors vivent elles leur au-delà sereinement une fois leur calvaire terrestre fini.
Pour comprendre le sens de tels drames, il faut se mettre à la place de la personne et se dire : si j'étais dans sa situation, quelle serait ma propre décision ? Et la plupart des gens qui condamnent ce type de suicide, savent très bien qu'ils feraient de même s'ils étaient dans la même situation. Ce en quoi il est toujours facile d'édicter une règle morale de conduite lorsque l'on est bien portant, et que l'on serait incapable de s'appliquer à soi-même dans une situation similaire. Pour nous ce geste n'est pas condamnable, et il n'y a pas lieu de penser que l'esprit porte un quelconque remords une fois franchies les portes de l'autre monde. Ces esprits-là, qui ont mûrement réfléchi leur décision, n'ont pas à vivre un trouble particulier, mais au contraire une libération des souffrances tout à fait légitime. Le concept judéo-chrétien selon lequel la vie est sacrée, même s'il faut endurer les pires souffrances dans la résignation, n'a pas de justification spirituelle d'un point de vue spirite.
Pensez-vous par rapport aux messages reçus par l'au-delà et vos ressentis en tant que médiums que la religion soit nécessaire à l'évolution spirituelle personnelle ?
Ce que je me demande c’est si l'on peut évoluer intérieurement et progresser spirituellement de façon positive et importante seulement en s'adressant à nos guides (par la pensée lorsqu'on n'est pas médium) ou est-il nécessaire selon vous de pratiquer une religion pour mieux se relier à nos ancêtres dans l'au-delà et progresser plus vite sur le chemin de l'éveil intérieur et connaissances spirituelles
Vous dites "progresser spirituellement de façon importante", c'est là une façon erronée et un peu caricaturale d'envisager l'évolution. L'évolution est un lent processus où l'on ne peut pas dire que l'on va évoluer de façon "importante" en cette vie que ce soit avec l'aide d'une religion ou d'une philosophie. En outre, pour nous, la progression ne correspond pas à cet "éveil intérieur". On est là dans une notion spiritualiste ou mystique qui n'a pas de réalité. La réalité, c'est la prise de conscience progressive de ce que nous sommes, de ce que nous vivons et de la solidarité indispensable qu'il faut créer par l'amour du prochain, et ce à partir d'une connaissance et d'une morale à développer. On ne peut pas tout acquérir en une vie, on ne peut pas atteindre non plus la perfection morale en une vie. Mais ce qui demeure en notre capacité, c'est d'accomplir au mieux un chemin de vie selon les valeurs éthiques et morales que nous portons, dans l'action pour le bien, le beau et le juste, dans le sens d'une démarche réfléchie et choisie au service de l'humain. Et peu importe alors que ce soit au nom de tel ou tel Dieu, de telle ou telle religion ou philosophie. La valeur fondamentale d'un individu ne tient pas à son appartenance philosophique ou religieuse, mais à sa capacité de s'ouvrir au monde et à aimer au-delà de lui-même.
Quelle est la position de la philosophie spirite par rapport au végétarianisme?
Il n'y a pas de conception particulière concernant l'alimentation d'un point de vue spirite. L'humain est-il carnivore par nature ? il semblerait que oui si l'on considère les us et coutumes de toutes les civilisations d'hier et d'aujourd'hui. Se dirige-ton vers un régime de moins en moins carné ? Il semble que l'on prenne progressivement cette direction. Le végétarisme correspond souvent à une forme d'éthique par rapport à la condition animale et à la souffrance de l'animal que l'on envoie à l'abattoir. La question mérite d'être posée, mais il faudra ensuite savoir si le végétarisme n'entraîne pas certaines carences, ce sera là aux scientifiques de répondre. Peut-être les nutritionnistes ont-ils déjà certaines réponses, mais ils ne seront pas toujours d'accord entre eux. D'un point de vue plus global concernant l'éthique, il est certain que des progrès seront à faire, dans un premier temps concernant la condition de vie de l'animal d'élevage, et dans un second temps peut-être la disparition progressive de l'alimentation carnée parallèlement à une évolution humaine générale. Mais nous n'en sommes pas encore là...
Quelle est votre position par rapport à cette nouvelle conception qu'est l'astrologie humaniste, qui laisse une ouverture sur le libre arbitre individuel ?
Pour essayer de sortir d'une conception trop déterministe, l'astrologie tente de s'adapter. On a inventé l'astrologie karmique pour intégrer la réincarnation, et maintenant l'astrologie humaniste pour intégrer le libre arbitre. Il s'agit donc d'adaptations pour tenter de concilier des principes qui en réalité demeurent inconciliables, parce qu'à la base il y a toujours cette forme de déterminisme du signe zodiacal et de l'ascendant, selon la date de naissance. Quand on fait intervenir la notion d'esprit réincarné qui a sa propre personnalité façonnée par ses vies antérieures, et quand en toute logique on ne peut pas imaginer que cet esprit soit influencé dans son caractère par des configurations stellaires, on abandonne purement et simplement toute cette mythologie qui ne repose sur aucune donnée objective.
Il me semble bien qu’après s'être assez épuré sur la terre, nous accédons à un globe d’évolution supérieur. Et il avait été dit, sur ce forum ou dans les livres d'Allan Kardec, …
que les meilleurs d'entre nous, vivant ici sur terre, étaient les pires sur ce globe plus évolué que le nôtreCela veut dire que les pires là-bas sont déjà d'une certaine évolution Faut il faut entendre par là qu'il n'y a plus ni violeur, ni voleur, ni tueur, imaginer pouvoir sortir de chez soi sans avoir besoin de fermer la porte à clé. Rentrer tard sans risque d'être agressé. Pouvoir parler de tous sujets ouvertement. C'est quasi utopique sur terre. Et si on y songe, je trouve cela motivant pour faire des efforts et s'améliorer sans cesse. Mais c'est vrai qu’il faut être spirite à la base pour l'envisager ainsi.
Nous sommes d'accord, la terre est une planète de faible évolution toutefois le niveau des esprits qui la peuplent n'est pas homogène; il y a des esprits très peu évolués dont ce peut être la première vie sur une planète du niveau de la terre et d'autres esprits que l'on peut qualifier d'éclairés choisissant de s'incarner sur terre pour faire avancer la planète, Ces esprits "phares "peuvent tout à fait rejoindre une sphère d'un niveau d'évolution supérieure, ils peuvent même être plus évolués que la" moyenne" des habitants de ladite planète, Il faut bien comprendre qu'au-delà de la capacité (morale, intellectuelle) à vivre sur une sphère supérieure, il y a la volonté d'aider des esprits moins évolués, c'est une mission que choisissent de nombreux esprits dans leur parcours évolutif. Il faut bien se dire que tous les esprits purs ou très évolués que l'on pourrait être tentés d'envier ont connu le même parcours que nous avec ses difficultés, ses drames, ses bassesses, il n'y a pas d'esprits privilégiés nous sommes tous créés à l'identique et sombrons tous dans les mêmes écueils avant d'atteindre la perfection.
Pourriez-vous, s'il vous plait, nous éclairer sur l’éventuel lien du mouvement spirite avec la franc-maçonnerie.
Depuis que des informations d'anciens francs-maçons haut placés dans les degrés de cette société sont venus révéler ses véritables buts (inavouables) et les pratiques occultes, j'espère que le spiritisme n'est pas lié aux sociétés secrètes (Rose Croix, Cathares, Templiers.) Ce serait catastrophique si la philosophie spirite devait être entachée par un contrôle maçonnique, qui, de toute façon, finirait tôt ou tard par se savoir.
Le spiritisme n'a aucun lien ni rapport avec la franc-maçonnerie. Il ne s'agit pas du même type de démarche. L'origine du spiritisme, ce fut la démonstration de l'existence des esprits et des lois universelles révélées par l'au-delà. Le spiritisme d'aujourd'hui c'est la continuité de la communication avec l'au-delà et la diffusion des principes spirites valables de tous temps et sous toutes les latitudes. En maçonnerie, on ne se réfère pas à des concepts métaphysiques particuliers, d'autant qu'il y a des francs-maçons croyants, des agnostiques et des athées. Concernant les critiques qui peuvent être faites à la franc-maçonnerie, pour notre part, nous n'avons pas de griefs particuliers contre ces mouvements qui d'ailleurs sont très divers selon les obédiences. Ajoutons que les positions anti-maçonniques ont été porteuses de haines dans l'histoire avec le présumé complot judéo-maçonnique inventé par les fascistes en d'autres temps. Et il serait très mal venu aujourd'hui de revenir à des critiques qui s'apparenteraient à celle du passé. Cela étant dit, redisons-le, le spiritisme est un mouvement totalement indépendant de toute autre société, secrète ou non, parce que le spiritisme a une particularité que l'on ne retrouve nulle part ailleurs, celle de proposer des principes universels qui ont été révélés par les esprits désincarnés. Toute autre théorie, philosophie ou religion, provient de pensées et de réflexions humaines ; alors que la spécificité de la philosophie spirite c'est qu'elle a sa source dans les messages provenant de l'autre monde.
Si j'ai bien compris, nous avons tous un niveau de conscience différent et nous évoluons dans des mondes différents. Est-ce que l'on peut dire que l'Egypte antique était un monde plus évolué…
que le nôtre puisqu'il y avait une forme de conscience du monde et est-ce que quelqu'un d'un niveau de conscience évolué peut se retrouver dans un monde préhistorique. Dans notre monde de 2013 sommes-nous tous plus ou moins dans une même fourchette de conscience ?
Quand on évoque l'Égypte ancienne ou une autre civilisation antique, on a tendance à y voir des cultures plus évoluées, mais passagères, après lesquelles on est retombé dans la médiocrité. Mais en fait, s'il y eut développement de certaines connaissances à un moment donné, cela ne signifie pas que l'ensemble d'une population était à la hauteur de ses élites du moment. Si l'on évoque par exemple le siècle de Périclès en Grèce avec ses bâtisseurs, artistes et philosophes, l'évolution des gens du peuple, n'avait rien à voir avec celle d'un Platon ou d'un Socrate. Il y eut à certains moments de l'histoire des personnages ou groupes de personnages réincarnés de grande évolution, qui ont su donner une impulsion pour faire avancer la connaissance et la spiritualité. Mais bien entendu, cela ne signifiait pas que les populations dans leur ensemble étaient de grande évolution. Dans notre monde de 2013 sommes-nous tous plus ou moins dans une même fourchette de conscience ? Globalement oui, si l'on s'en tient à une moyenne qui n'est pas très élevée. Mais, individuellement, il y a malgré tout une grande diversité de niveaux évolutifs entre les esprits incarnés, en fonction du nombre de vies passées. Il y aura forcément une différence entre un esprit qui s'incarne pour la première fois sur Terre et un autre qui a déjà vécu un certain nombre d'incarnations depuis plusieurs siècles.
Je voudrais savoir s’il y a une recherche des cercles spirites sur les êtres que l'on appelle élémental/aux et si oui s’ il y a eu des contacts.
Il n’y a pas les esprits de la nature, mais il y a de l’esprit dans la nature, ce qui signifie qu’il y a dans tout une parcelle de spiritualité jusque dans la structure même des composants de l’atome. Cela ne signifie pas pour autant des formes de vie avec lesquelles nous pourrions communiquer. S’il y a forme de vie et donc élément spirituel dans le végétal, cela indique simplement que le végétal peut être sensible à un sentiment humain, à la présence bienfaisante d’un jardiner par exemple, d’où l’expression " avoir la main verte". Concernant les plantes et même certaines espèces animales comme les insectes, on parle d’un psychisme collectif, et s’il peut y avoir une forme d’échange vibratoire, ce ne sera pas celui d’une pensée construite et exprimée. Les élémentaux font aussi parfois référence à la terre, l’eau, l’air, le feu. Il s’agit d’éléments où des êtres particuliers (fées, lutins, gnomes, etc.) seraient les agents de la nature agissant sur les éléments. Nous sommes là davantage dans le domaine de la mythologie que dans celui des forces de l’esprit