L'au-delà est le monde de la Liberté la plus totale, les esprits sont débarrassés de leur prison de chair, et les voilà libre de penser et d'agir en vivant intensément l'amour de Dieu.
Ils sont entièrement libres d'aller où bon leur semble, et libres d'avoir toutes sortes de pensées. En quelque sorte l’au-delà est la vie où notre libre arbitre est seul maitre, ai-je un peu raison ?
Il ne faut pas idéaliser la situation dans l’au-delà , certes l’esprit est débarrassé de sa prison charnelle et cela ressemble à une libération surtout si la personne était âgée ou souffrante , toutefois être au-delà de la matière et ne plus en subir les contingences ne veut pas dire liberté totale de l’esprit , tout dépend de la situation de l’esprit , il peut être dans le trouble et ne pas prendre conscience de l’au-delà et même dans l’hypothèse où il a pris conscience de sa désincarnation , sa capacité à comprendre et à percevoir le monde des esprits dépend de son évolution et de son avancement moral .Certes à l’état désincarné la perception est plus affinée et l’on peut" aller où l’ on veut "comme vous dites car la vie dans l’au-delà est faite des projections mentales des désincarnés ,toutefois tous les esprits ne sont pas à même d’ apprécier l’amour d’un Dieu dont ils ont nié l’existence au cours de leur vie terrestre , la conscience vient progressivement et cela suppose aussi d’ être à l’écoute d’esprits supérieurs et de son guide .L’exercice du libre arbitre ne peut méconnaître les existences antérieures quelques fois lourdes de conséquences .La vie après la mort dépend beaucoup de la réflexion et de l’état de conscience à l’état incarné , la mort si elle ouvre des perspectives nouvelles ne métamorphose pas pour autant instantanément les êtres.
Bonjour, je me demandais, si nous oublions tout, ou presque, lors de notre incarnation, n'est-ce pas pour nous éviter des soucis inutiles ? Mais si nous oublions aussi ce qui se passe après la mort…
n'est-ce pas pour les mêmes raisons ? Pour nous permettre d'être vraiment nous-même ? Si nous savions ce qu'il y a après, avec certitude, beaucoup feraient le Bien pour préparer leur confort dans l'au-delà, et non pour le "bien pour le bien » ! Ce qui, au niveau évolutif, est... nul ou presque. En fait, faire le bien pour s'assurer bonne place dans la Vie est égoïste. Est-ce la raison pour laquelle, sur Terre, nous ne savons pas vraiment ce qu'il y a après ? Et que sur des mondes plus évolués, la chose se précise car l'égoïsme y est moins présent ? Voilà, ma réflexion n'apporte rien de neuf au moulin mais bon…
On peut en effet souscrire à cette idée. Mais il ne faut pas oublier de surcroît, que de nombreux humains sont encore au stade des réincarnations inconscientes, ce qui signifie qu’ils n’ont pas vécu réellement l'au-delà entre chaque vie. Ce qui signifie par là même qu'il n'y a pas encore un niveau de conscience suffisant pour bien appréhender les lois universelles de l'évolution. Cela dit, la conscience du bien et du juste peut se développer de façon innée chez des personnes qui n'attendent rien en retour et qui sont persuadées du néant après la mort. Il n'est donc pas indispensable d'avoir une certitude sur l'après mort pour faire le bien. A contrario, on a parfois vu des gens parfaitement convaincus de l'au-delà et du sens de l'évolution, et qui n'en sont pas moins restés de parfaits égoïstes ou d'incorrigibles orgueilleux. Ce n'est donc pas nécessairement la connaissance de certaines lois universelles qui donne la clé du changement vers le bien. Des personnes pourraient très bien, tout en connaissant leur parcours évolutif consciemment, ne rester qu'égales à elles-mêmes, car on ne fait pas de miracle pour transformer radicalement une personnalité. Tout est question d'évolution dans une progression très lente de l'esprit qui ne change pas de psychologie du jour au lendemain. Sur des mondes plus évolués, les choses se précisent effectivement, parce que là où règnent la conscience, l'harmonie et l'amour, il y a eu préalablement un long chemin évolutif d'accompli. L'esprit est alors devenu bon par nature, n'ayant plus besoin de se forcer pour vivre l'altruisme et l'amour du prochain.
Vous dites que Dieu crée les esprits simples et ignorants : comment les crée-t-il ? Simple et ignorant correspond à la psychologie d'un animal ? Ou de l'homme de Neandertal ?
Donc nous vivons sur des planètes pour apprendre la psychologie, la nôtre et celle d'autrui et peut être aussi les sciences. Autre question : pourquoi les gens préfèrent ils les films où il y a de la violence du moins un minimum de conflit alors que les films où il ne se passe rien, où tout va bien les ennuient ? l'humain est un voyeur du malheur des autres ? Sur les planètes plus évoluées est-ce la même chose ?
A notre stade, nous sommes bien incapables de définir la création divine sur le pourquoi et le "comment". Les esprits humains et animaux ne sont pas identiques, et même au stade initial de la création, il y a déjà cette différenciation. Il y a donc des esprits de type "humanoïde" créés simples et ignorants, qui s'incarnent les premières fois sur des mondes primitifs. Le Neandertal ne correspondait pas à ces toutes premières formes de vie incarnée, il était déjà un esprit ayant vécu précédemment sur un monde inférieur à la Terre. Les vies incarnées, sur Terre ou ailleurs, sont des nécessités évolutives sur les plans intellectuel et moral, il s'agit donc effectivement d'apprendre la relation aux autres, d'apprendre à aimer, et d'élargir sa conscience par le développement des connaissances. La violence est un peu inhérente au genre humain à notre stade d'évolution, mais les films qui entretiennent ce mauvais penchant ne sont pas indispensables. Il est cependant tout à fait concevable et utile que le cinéma retrace des évènements vécus, aussi horribles soient-ils, afin que l'on ne perde pas de vue notre histoire. Mais concernant certaines fictions délibérément violentes, il y a effectivement des choses dont on pourrait se passer. L'humain est-il un voyeur du malheur des autres ? On ne peut pas généraliser cette supposition. Les humains n'ont pas tous les mêmes travers et ne sont pas systématiquement enclins au voyeurisme. Sur les mondes supérieurs, la violence disparaît au profit de l'harmonie entre les êtres.
Il y a des millions de chrétiens, des millions de musulmans, des millions de juifs, des millions de bouddhistes, des millions d’hindouistes, des millions d'athées et des millions de non classés.
Il y a des centaines de spirites. Hormis la loi du nombre, hormis les réponses du genre "Dieu est le même partout, c'est l'appellation, l'époque et la culture qui diffère...", hormis les guerres, les attentats, les malheurs qui découlent de la primauté d'un Dieu sur un autre... en simplifiant, au moins 80% des terriens ont tort dans leurs croyances, pratiques, coutumes, engagements, espoirs, chemins de vie... seul les 20 % qui ont le bon "Dieu" sont dans le vrai. Avez-vous une réponse, sans pirouette, à ce constat ?
Il me semble que la réponse à cela est déjà dans les premières définitions du spiritisme, car Allan Kardec, Léon Denis ou Gabriel Delanne, avaient clairement mis en perspective les différentes religions face à une connaissance plus universelle et unificatrice autour d'un même Dieu qui pourrait mettre tout le monde d'accord, à savoir le spiritisme. La quête de la vérité ne peut pas s'établir à partir de statistiques sur le nombre des croyants, des incroyants et des agnostiques. Ceux qui se rapprochent d'une vérité sont toujours minoritaires, à toutes les époques et en tout domaine. On a mis du temps à admettre Galilée, et pourtant seul contre une puissante Eglise, il avait raison... Concernant la métaphysique, la philosophie ou la quête du divin, il me semble que les meilleures références ne sont pas nécessairement religieuses mais plutôt philosophiques. Ne serait-ce que dans notre civilisation gréco-judéo-chrétienne, ce sont les philosophes qui ont exprimé au mieux les interrogations métaphysiques, qui ont fait avancer les idées et qui ont pris un certain recul par rapport aux religions instituées. Mieux vaut un philosophe qui pousse jusqu'au bout sa réflexion qu'un religieux qui établit un dogme. Concernant Dieu et ses desseins, nous avons sans doute un avantage en spiritisme, c'est que les grandes lignes des lois universelles ont été définies par les esprits eux-mêmes, dans un enseignement plus précis et plus clair que ce qui fut élaboré par les religions. Si l'on part du principe que les esprits sont plus éclairés que nous pour définir les lois de l'évolution, on pourra mettre de côté toutes les anciennes croyances qui se sont souvent fourvoyées dans des interprétations trop humaines. Mais pour cela, il faut évidemment acquérir la conviction que les esprits peuvent avoir raison devant les hommes de religion. Et pour acquérir cette conviction, il ne faut pas se lasser d'étudier comme ont su le faire les philosophes... C'est peut-être une "pirouette", je ne sais pas.
On parle de pensées d'amour (ou de prières) pour aider les défunts à aller vers la lumière. Mais ne sont-elles pas encore plus nécessaires pour ceux qui vont quitter cette lumière pour se réincarner
(surtout s'ils choisissent notre planète pour un nouveau départ !). Je ne m'inquiète pas de savoir si je vais revenir belle, grande, mince et riche si c'est ici que "s’implique" ma réincarnation mais plutôt comment vais-je survivre ? (travail, écologie, démographie etc....) Je me demande si les "favorables" à la réincarnation(aussi bien ceux qui n'ont jamais vécu "cela" ou ceux qui oublient ce qu'ils viennent de vivre, une fois l'euphorie de constater que la mort n'est que physique) se rendent bien compte de cela. S'il faut "revenir" pour une évolution, elle sera peut-être spirituelle (je dis bien peut-être) mais pour le reste, ouvrons nos yeux , je ne sais pas où l’on va.
Vous avez raison : envoyer des pensées d'amour aux esprits qui reviennent dans un corps est une action non négligeable, que l’on a tendance souvent à oublier. Les parents désirant un enfant devraient en effet associer à leur désir d’une naissance, une pensée d’énergie à celui ou celle qui souhaite revenir auprès d’eux afin de faciliter son incarnation. Les esprits disent en effet qu'il est souvent plus facile de partir que de revenir, car dans l'au-delà, loin des contingences matérielles, ils vivent leur vraie nature. Prendre la décision de retomber dans la matière doit être réfléchi, ce choix difficile se fait, accompagné du guide, parce que comme vous le dites si justement, les esprits se rendent compte par exemple de l’état de notre planète. Pour l’heure, en tant qu’incarnés, nous sommes également à même de prendre conscience de ce que nous devons faire maintenant pour permettre à la Terre de prendre le bon tournant : partage des richesses entre le nord et le sud, travail sur les économies d’énergie, réglementation de la pollution… pour reprendre les quelques exemples que vous donnez. Rien ne sert pour l’instant de se faire du souci pour notre retour, puisque retour il y aura obligatoirement, mais il est nécessaire et primordial pour l’avancement de cette planète et de ses habitants de se mobiliser maintenant.
Descendons-nous vraiment du singe physiquement ? Sommes-nous détachés de cette race pour devenir la race humaine, comme affirme la théorie darwinisme ?
Parce que j’ai du mal à comprendre ! Dans le Livre des Esprits il est bien dit que la Terre renfermait à l’état d’embryon la race humaine et donc qu’elle n’est pas née du détachement d’un singe ! Pourrions-nous avoir un bon éclaircissement ?
Les commentaires contenus dans le Livre des Esprits sur ce point sont encore très sommaires, mais Allan Kardec précise les choses dans son livre La Genèse selon le spiritisme. Reprenant la théorie de Darwin qui venait d'être éditée, il s'y rallia, tout en émettant une thèse spirite selon laquelle des esprits humains se sont incarnés dans une lignée de grands singes pour donner naissance à une lignée humanoïde. Allan Kardec, comme il l'avait toujours préconisé, voulait que le spiritisme soit en concordance avec les avancées de la science. Ainsi donc, même si les données du Livre des Esprits sont encore un peu floues sur ce sujet, il a su les réactualiser dans la Genèse. Précisons tout de même que dans la Genèse, il laisse encore en suspens une incertitude en proposant l'alternative suivante : ou bien l'esprit humain est passé par la filière animale, ou bien, provenant de mondes inférieurs il est apparu sur Terre en s'incarnant dans des corps de grands singes. C'est cette dernière thèse qui a été depuis confirmée par les esprits. Précisons également que le grand théoricien Alfred Russel Wallace faisait la même découverte que Darwin, et en même temps, mais à cette différence près que devenu spirite, il faisait alors la jonction entre l'évolution corporelle et l'évolution spirituelle, déduisant lui aussi que la lignée humanoïde était apparue spirituellement à partir de l'incarnation humaine dans le corps des grands singes.
Dans toutes vos réponses sur les extraterrestres venus visiter notre planète, vous affirmez que certains sont plus avancés technologiquement et moralement que nous,…
comme si une haute technologie allait de pair avec une haute moralité. Si aujourd’hui l’homme peut aller sur la lune et demain bien plus loin encore, son cerveau est resté reptilien par maints aspects. Pourquoi en serait-il autrement pour certains extraterrestres qui ne seraient pas forcément animés des meilleures intentions à notre égard ?
Nos moyens techniques restent malgré tout très limités, permettant tout au plus d'explorer notre système solaire, c'est-à-dire notre proche banlieue, pour des voyages qui se comptent encore facilement en quelques millions de kilomètres. En revanche, s'agissant des déplacements intersidéraux d'extraterrestres, les distances vertigineuses ne se comptent plus en kilomètres (où il faudrait ajouter un nombre considérable de décimales), mais en années-lumière (le système solaire le plus proche du nôtre étant déjà à 4 années-lumière). A ce stade la haute technologie ne peut plus rien, et même avec nos possibilités futures, nous serons bien incapables d'atteindre la moindre exoplanète du système le plus proche du nôtre. Si, pour les extraterrestres qui nous visitent, une haute technologie est sûrement indispensable, il y a un autre élément qui leur permet de transcender les contraintes de l'espace-temps, c'est la force de l'esprit. Dans leurs moyens de propulsion, la technique inclut l'action maîtrisée de la pensée qui devient partie intégrante de la technique utilisée. Il s'agit, à un degré différent, supérieur et totalement maîtrisé, de l'utilisation du dynamo psychisme et de l'idéo plastie dont nous n'avons à notre stade terrestre que quelques démonstrations expérimentales et laborieuses réalisées au travers de médiums. Si l'on considère donc que des civilisations extraterrestres ont cette maîtrise de l'énergie pensée, cela ne peut signifier qu'une évolution intellectuelle et morale indubitable, car des êtres médiocres ne parviendront jamais à cela. En outre les mondes supérieurs dont proviennent les OVNI sont de moindre densité matérielle, ce qui est le gage d'une évolution certaine. La haute technologie sur d'autres mondes n'a donc plus rien à voir avec les quelques exploits terriens que nous connaissons, car la connaissance et la maîtrise de l'esprit a pris le pas sur des fonctions strictement matérielles, et pour en arriver là, il n'y a pas d'autre chemin que celui d'une grande évolution intellectuelle et morale.
Il apparaît à vos lumières que les différentes religions ne sont que des interprétations humaines, ou des dogmes établis sans réelles justifications, puisque la philosophie spirite se résume…
en un Dieu, force amoureuse créatrice, et des esprits tendant vers la perfection à travers une suite de réincarnations successives sur terre ou ailleurs. Cette vérité est le quotidien des spirites qui ont compris la réalité des choses, mais aussi des esprits qui par leur état dans l'au-delà savent de fait que les concepts religieux humains ne sont que pure spéculation (je résume un peu maladroitement ce que je lis ici depuis des mois). Ma question est la suivante : toutes les personnes présentent sur terre sont incarnées depuis peu. Elles ont donc quitté l'au-delà depuis peu. Pourquoi la religion est-elle malgré tout présente sur l'ensemble de la planète ? Les esprits en se réincarnant oublient ils la vérité ? Ne peuvent-ils pas choisir une famille, un lieu dégagé de la religion ? Un spirite convaincu peut-il se réincarner délibérément dans une famille catholique sachant qu’il va pouvoir en être influencé de fait ?
Les esprits en se réincarnant, peuvent oublier certains acquis qui s'effacent de leur conscient, mais qui ne sont pas pour autant absents des profondeurs de leur subconscient spirituel. Le problème, c'est qu'en se réincarnant, le souvenir d'une vie dans l'au-delà disparaît, ne laissant éventuellement qu'une trace intuitive susceptible de guider une recherche ou une réflexion. Cet oubli de l'avant est le fait d'une incarnation dans une matière encore bien lourde et dense, ce qui n'est plus le cas sur des mondes supérieurs de moindre densité matérielle. Et puis cet oubli est accentué par un environnement culturel, une civilisation, une éducation religieuse ou autre. Tout cela influe sur l'esprit nouvellement incarné, qui, même s'il a quelques intuitions vagues et fugitives, rentre dans le moule d'une société qui lui inculque des notions religieuses. L'intuition n'est en général pas suffisamment forte et précise, pour retrouver le sens d'une spiritualité acquise précédemment dans l'au-delà, et c'est alors que la religion répond à une notion spirituelle, parce que dans une société donnée, il n'y aura rien d'autre pour exprimer une quête d'absolu, une quête de spiritualité ou de divin. Un esprit peut individuellement avoir évolué en conscience et en amour dans ses vies passées et dans ses périodes de vie dans l'au-delà. Tout cela est inscrit au plus profond de son être, il en est inconsciemment imprégné et c'est ce qui fait les aspects de sa personnalité actuelle. Mais il doit aussi compter avec l'éducation qu'il reçoit, avec les influences sociales et religieuses qui le conditionnent dès l'enfance. Tout esprit réincarné, même évolué, peut conserver une certaine fragilité et se retrouver un peu perdu dans un monde qui ne correspond pas à ses aspirations profondes, à sa sensibilité. Il peut cependant retrouver le sens de sa vie selon les projets établis avant l'incarnation qui s'imposent intuitivement, il peut même trouver sa voie dans une spiritualité religieuse à défaut de mieux. Et il arrive dans ce cas, qu'il soit un moteur d'évolution pour une institution religieuse qu'il trouvera archaïque. C'est ainsi que des gens de religion, aujourd'hui comme hier, ont réfléchi le sens de la vraie chrétienté, ruant dans les brancards pour faire valoir des points de vue et des valeurs humaines et spirituelles par trop oubliées. N'était-ce pas le cas de Teilhard de Chardin, de Dom Elder Camara, et d'une autre manière de l'abbé Pierre, de Mère Térésa et de beaucoup d'autres ? Vous dites : "Ne peuvent-ils pas choisir une famille, un lieu dégagé de la religion ?" L'esprit avant l'incarnation ne se pose pas la question en ces termes, car il revient en fonction d'affinités antérieures auprès de proches qu'il a connus et avec qui il doit faire un bout de chemin, soit pour poursuivre un travail commun et perpétuer des sentiments, soit pour améliorer une relation passée qui n'était pas bonne, et puis on peut même trouver bien d'autres raisons qui correspondent à des nécessités de se retrouver. C'est donc essentiellement en fonction de ces critères que l'esprit se réincarne dans une famille précise, et si cette famille est de tradition religieuse, il en subira donc toutes les influences, pouvant cependant les rejeter, ce qui fréquemment arrive.
Je discutais avec mon mari hier à propos du but de la vie et de fil en aiguille, nous en sommes arrivés à parler de la création de l'homme par Dieu.
Il m'a dit qu'il ne croyait pas en Dieu car, me dit-il, nous avons, grâce à la science pu comprendre d'où vient l'homme, comment il a évolué à travers les périodes pour arriver aujourd'hui aux êtres que nous sommes. On sait que l'Homme n'est pas arrivé sur Terre en un claquement de doigt alors quelle est la part de vrai dans la création de l'Homme par Dieu selon les Spirites ?
Nous sommes parfaitement d'accord avec votre mari en ce qui concerne l'évolution de la vie, qui, à partir des "grands singes" a connu un processus d'hominisation progressive depuis environ six millions d'années. C'est la théorie du transformisme qui s'oppose à celle du créationnisme (humains créés directement par Dieu, Adam et Eve, la Genèse de la Bible, etc.). Mais l'idée du transformisme adoptée depuis longtemps, y compris par la plupart des chrétiens, n'explique pas pour autant le processus de la vie. Par quelle force (apparemment très intelligente), la vie est-elle née sur Terre, dans une lente progression qui se compte en millions d'années, une vie qui d'étapes en étapes, est passée de l'amibe à l'être humain ? Serait-ce le fruit du hasard ? Combien aurait-il fallu de milliers de hasards favorables pour que la vie s'élabore ainsi méticuleusement, au lieu de tomber dans le chaos à un moment ou un autre. C'est l'éternel débat entre matérialistes et spiritualistes, les uns s'en remettant à des forces plus ou moins hasardeuses inexplicables, les autres avançant la notion d'un Dieu, en tant que force intelligente et organisatrice de l'Univers. Ce débat est aussi vieux que la philosophie, aussi vieux que la science, mais de nombreux scientifiques d'aujourd'hui buttent sur certaines données et se posent de sérieuses questions métaphysiques, et sont prêts à remettre en question la sacro-sainte science matérialiste qui semble avoir fait son temps.
Si nous nous réincarnons après un passage plus ou moins long dans l'au-delà, nos parents défunts ne sont donc plus près de nous ?
La nécessité de la réincarnation fait que l'on ne retrouve pas toujours les siens dans l'au-delà. Mais cela ne signifie pas pour autant que l'on va les perdre de vue à tout jamais. Il est évident que si, par exemple, vous mourez cinquante ans après votre grand-mère, il y a l'éventualité qu'elle se soit réincarnée entre temps. Et il reste une autre éventualité, c'est que vous aurez le désir de la rejoindre d'une façon ou d'une autre, et que peut-être alors vous programmerez une vie future auprès d'elle en devenant plus tard son enfant ou autre situation dans un lien de parenté. Les personnes qui s'aiment ne se perdent jamais. L'amour se perpétue par la réincarnation, et même si l'on ne se retrouve plus de la même façon, on se retrouve cependant. C'est la loi de l'évolution. Et pour rester sur cet exemple, vous ne retrouverez plus la représentation de votre grand-mère telle que vous l'avez connue, mais vous retrouverez toujours son esprit, que ce soit dans l'au-delà ou dans un autre lien et sous une autre apparence, dans une vie suivante.
Si l'âme est unique et éternelle à chaque individu, comment se fait-il que nous soyons de plus en plus nombreux sur cette planète. Les âmes se multiplient elles…
ou toutes ces âmes ne forment elles qu'un tout et ce tout se divisant au fur et à mesure de la multiplication des êtres humains. Les âmes seraient elles comparables à des gouttes d'eau et le tout divin à un océan ?
Chaque esprit ou âme est créé avec une personnalité, une conscience qui lui est propre ; cette individualité se conserve au fil des existences jusqu'à l'aboutissement final :la perfection. Les âmes ne se déversent pas dans un tout universel comme le prétendent certains courants de pensée. Il y a en permanence des esprits créés ; ainsi certains sont au début de leur cycle évolutif, d'autres l'achèvent ; cette évolution par les incarnations se déroule sur différentes planètes et la terre dans son évolution peut accueillir plus d'esprits que lors de sa création.
La science et les possibilités techniques n’évoluent malheureusement pas proportionnellement aux avancées technologiques (la bombe atomique le prouve).
Un jour, nous pourrons effectuer des voyages spatiaux de longue distance basée sur de la technologie pure. Que certains extraterrestres de grande évolution utilisent la force de la pensée pour se déplacer, soit. Mais tous les extraterrestres ne se ressemblent pas ; les "gris" dont la présence sur terre est prise très au sérieux par les ufologues en raison, de témoignages d'anciens militaires américains, mais également de personnes qui à travers le monde ont déclaré s'être fait enlevées par ces "petits gris" et dans le corps desquelles ont été retrouvés des implants, ces gris sont d'une grande intelligence. Cependant, il faut que vous disiez aux esprits qui viennent vous voir que l'intellect n'est pas lié aux émotions, aux sentiments, que ce soit chez les extraterrestres ou chez les humains d'ailleurs. Peut-être étiez-vous de ceux qui il y a plus d'un siècle dans une vie antérieure prenaient Jules Verne pour un rêveur et pourtant que de progrès technologiques et scientifiques réalisés depuis. Qui aurait pensé que nous irions sur la lune ne serait-ce qu'en 1950 ? Mais spirituellement, le genre humain est-il moins inférieur aujourd'hui qu'hier ? je n'ai pas l'impression. Un ufologue récemment disparu avait raison à propos des "gris" mais il a été tourné en dérision en passant dans des émissions débiles comme "ciel mon mardi" en voulant témoigner de ces découvertes au grand public. Pourtant son travail est considéré comme très sérieux par la communauté ufologique. Je crois qu'il ne faut donc pas confondre évolution spirituelle et avancée technologique. Si la première est garante de la seconde, la réciproque n'est pas vraie.
Nous admettons bien volontiers que l'intelligence technique puisse ne pas être forcément proportionnelle à l'évolution morale. Mais l'on ne peut pas comparer un déplacement sur la lune qui peut encore se compter en kilomètres, avec un voyage interstellaire sachant que le système solaire qui nous est le plus proche se situe déjà à environ 4 années- lumières. Il y a là, vu de la Terre, des conditions spatiotemporelles qu'il faut transcender pour envisager des déplacements qui peuvent se compter en dizaines ou centaines d'années-lumière, ce qui même pour un Jules Verne d'aujourd'hui, resterait inimaginable, étant donné que personne n'envisage la possibilité de dépasser la vitesse de la lumière. Il ne s'agit pas en fait de la dépasser mais de franchir autrement les espaces intersidéraux. Quant aux enlèvements avec abductions que vous évoquez, il ne s'agit pas de les nier, mais d'y voir des contacts expérimentaux qui ne sont pas nécessairement mal intentionnés. Ils passent pour tels cependant, du fait que des témoins en ont été fort traumatisés, mais cela n'indique pas pour autant que l'intention soit malveillante.
Je sais que la réincarnation a une fin, comment nait un nouvel esprit (esprit qui vient sur terre pour la première fois) ?
Je me demande si un esprit nouveau venant sur terre n'est pas un simple esprit puisqu'il lui faut tout apprendre ! et s’il se trouve avec des esprits déjà avancés il y a décalage ? Tous les esprits qui viennent sur terre ont-ils déjà de l’expérience et dans ce cas il n'y a plus de place pour les nouveaux esprits, J'aimerais avoir votre avis, car si de nouveaux esprits viennent à chaque fois sur terre, il leur faut apprendre le bien et le mal, au commencement je suppose qu'ils n'auront pas tout de suite le bien, donc il y aura toujours sur terre le mal dû aux nouveaux esprits, et là je ne vois pas comment la terre pourra vivre un jour dans la Paix.
Il faut situer la réincarnation dans le contexte de la pluralité des mondes. Les esprits qui se réincarnent pour la première fois sur Terre, proviennent de mondes inférieurs, là où ils ont déjà commencé leur cheminement évolutif. Le début de la vie de l'esprit correspond à des premières incarnations qui ont lieu sur des mondes inférieurs à la Terre. L'esprit accomplit donc des cycles de vie sur des planètes différentes, des plus primaires jusqu'aux plus évoluées. Un esprit ayant vécu plusieurs vies sur terre et ayant évolué pourra rejoindre des planètes supérieures en évolution à la Terre.
Est-il vrai que notre monde terrestre se situe à un degré assez bas au niveau de l'évolution de l'échelle "spirituelle" ?…
Si tel est le cas, est-ce le signe que mon esprit, le vôtre, celui de tout être sur cette terre se situe également à un niveau d'évolution très bas ?
Votre analyse est exacte ,nous qui peuplons la terre, planète de faible évolution, sommes des esprits globalement encore peu évolués; il faut considérer toutefois que le niveau d'évolution n'est pas homogène et on constate qu'à côté d'esprits de très faible évolution il y a des esprits plus éclairés qui ont précisément pour mission de faire évoluer la planète; toute l'histoire de l'humanité est jalonnée d'exemples d'hommes et de femmes qui ont œuvré à des combats humanistes ;ces esprits étaient parfois très évolués et c'est ce qui permet à la terre de se métamorphoser. Sous l'action conjuguée des humains et des esprits qui nous guident la terre deviendra une planète évoluée mais tout ceci nécessite du temps et de nombreux et difficiles combats.
Pensez-vous par rapport aux messages reçus par l'au-delà et vos ressentis en tant que médiums que la religion soit nécessaire à l'évolution spirituelle personnelle ?
Ce que je me demande c’est si l'on peut évoluer intérieurement et progresser spirituellement de façon positive et importante seulement en s'adressant à nos guides (par la pensée lorsqu'on n'est pas médium) ou est-il nécessaire selon vous de pratiquer une religion pour mieux se relier à nos ancêtres dans l'au-delà et progresser plus vite sur le chemin de l'éveil intérieur et connaissances spirituelles
Vous dites "progresser spirituellement de façon importante", c'est là une façon erronée et un peu caricaturale d'envisager l'évolution. L'évolution est un lent processus où l'on ne peut pas dire que l'on va évoluer de façon "importante" en cette vie que ce soit avec l'aide d'une religion ou d'une philosophie. En outre, pour nous, la progression ne correspond pas à cet "éveil intérieur". On est là dans une notion spiritualiste ou mystique qui n'a pas de réalité. La réalité, c'est la prise de conscience progressive de ce que nous sommes, de ce que nous vivons et de la solidarité indispensable qu'il faut créer par l'amour du prochain, et ce à partir d'une connaissance et d'une morale à développer. On ne peut pas tout acquérir en une vie, on ne peut pas atteindre non plus la perfection morale en une vie. Mais ce qui demeure en notre capacité, c'est d'accomplir au mieux un chemin de vie selon les valeurs éthiques et morales que nous portons, dans l'action pour le bien, le beau et le juste, dans le sens d'une démarche réfléchie et choisie au service de l'humain. Et peu importe alors que ce soit au nom de tel ou tel Dieu, de telle ou telle religion ou philosophie. La valeur fondamentale d'un individu ne tient pas à son appartenance philosophique ou religieuse, mais à sa capacité de s'ouvrir au monde et à aimer au-delà de lui-même.
Le karma n'est pas expiatoire et punitif, enfin je ne le pense pas. Pour les bouddhistes en tout cas, il s'agit bien d'une loi de cause à effet. Bien sûr, ce sens aura été galvaudé…
et adapté aux dogmes qu'on connait. J'ai pioché ceci sur le net et cela ressemble assez à ce que j'en ai lu au départ. Tout acte est le mûrissement d’une cause antérieure et celui-ci aura une conséquence dans le futur. Ce que nous sommes aujourd’hui est le résultat des actes passés et ce que nous effectuons maintenant, déterminera l’avenir. Cette loi de causalité du karma est ce qui conditionne toute notre existence. Cependant, tous ces conditionnements ne sont pas définitifs car nous avons une certaine part de liberté et, quelles que soient les circonstances, il demeure toujours une possibilité de choix. Il est donc en notre pouvoir de nous libérer ou de nous aliéner.
Il est vrai que le terme de karma a été largement galvaudé, on en a oublié son sens originel. Bouddha a défini le karma comme étant "l'ensemble des mérites et des démérites des existences" ce qui signifie qu'il y a un lien de cause à effet entre les différentes vies, nous sommes le résultat de toutes nos expériences incarnées tant dans leur aspect positif que dans leur aspect négatif. Il n'a jamais évoqué l'aspect punitif et expiatoire du karma, ce sont les hommes qui comme pour d'autres prophètes ont travesti les propos souvent à des fins de domination, il est plus confortable de laisser souffrir au nom de l'expiation et de la rédemption que de soulager et venir en aide à son prochain. Il est regrettable que là où la réincarnation est admise elle soit pour autant mal comprise conduisant à des comportements sociaux qui vont à l'encontre de la loi d'évolution et de charité.
Il me semble bien qu’après s'être assez épuré sur la terre, nous accédons à un globe d’évolution supérieur. Et il avait été dit, sur ce forum ou dans les livres d'Allan Kardec, …
que les meilleurs d'entre nous, vivant ici sur terre, étaient les pires sur ce globe plus évolué que le nôtreCela veut dire que les pires là-bas sont déjà d'une certaine évolution Faut il faut entendre par là qu'il n'y a plus ni violeur, ni voleur, ni tueur, imaginer pouvoir sortir de chez soi sans avoir besoin de fermer la porte à clé. Rentrer tard sans risque d'être agressé. Pouvoir parler de tous sujets ouvertement. C'est quasi utopique sur terre. Et si on y songe, je trouve cela motivant pour faire des efforts et s'améliorer sans cesse. Mais c'est vrai qu’il faut être spirite à la base pour l'envisager ainsi.
Nous sommes d'accord, la terre est une planète de faible évolution toutefois le niveau des esprits qui la peuplent n'est pas homogène; il y a des esprits très peu évolués dont ce peut être la première vie sur une planète du niveau de la terre et d'autres esprits que l'on peut qualifier d'éclairés choisissant de s'incarner sur terre pour faire avancer la planète, Ces esprits "phares "peuvent tout à fait rejoindre une sphère d'un niveau d'évolution supérieure, ils peuvent même être plus évolués que la" moyenne" des habitants de ladite planète, Il faut bien comprendre qu'au-delà de la capacité (morale, intellectuelle) à vivre sur une sphère supérieure, il y a la volonté d'aider des esprits moins évolués, c'est une mission que choisissent de nombreux esprits dans leur parcours évolutif. Il faut bien se dire que tous les esprits purs ou très évolués que l'on pourrait être tentés d'envier ont connu le même parcours que nous avec ses difficultés, ses drames, ses bassesses, il n'y a pas d'esprits privilégiés nous sommes tous créés à l'identique et sombrons tous dans les mêmes écueils avant d'atteindre la perfection.
Si j'ai bien compris, nous avons tous un niveau de conscience différent et nous évoluons dans des mondes différents. Est-ce que l'on peut dire que l'Egypte antique était un monde plus évolué…
que le nôtre puisqu'il y avait une forme de conscience du monde et est-ce que quelqu'un d'un niveau de conscience évolué peut se retrouver dans un monde préhistorique. Dans notre monde de 2013 sommes-nous tous plus ou moins dans une même fourchette de conscience ?
Quand on évoque l'Égypte ancienne ou une autre civilisation antique, on a tendance à y voir des cultures plus évoluées, mais passagères, après lesquelles on est retombé dans la médiocrité. Mais en fait, s'il y eut développement de certaines connaissances à un moment donné, cela ne signifie pas que l'ensemble d'une population était à la hauteur de ses élites du moment. Si l'on évoque par exemple le siècle de Périclès en Grèce avec ses bâtisseurs, artistes et philosophes, l'évolution des gens du peuple, n'avait rien à voir avec celle d'un Platon ou d'un Socrate. Il y eut à certains moments de l'histoire des personnages ou groupes de personnages réincarnés de grande évolution, qui ont su donner une impulsion pour faire avancer la connaissance et la spiritualité. Mais bien entendu, cela ne signifiait pas que les populations dans leur ensemble étaient de grande évolution. Dans notre monde de 2013 sommes-nous tous plus ou moins dans une même fourchette de conscience ? Globalement oui, si l'on s'en tient à une moyenne qui n'est pas très élevée. Mais, individuellement, il y a malgré tout une grande diversité de niveaux évolutifs entre les esprits incarnés, en fonction du nombre de vies passées. Il y aura forcément une différence entre un esprit qui s'incarne pour la première fois sur Terre et un autre qui a déjà vécu un certain nombre d'incarnations depuis plusieurs siècles.
Que pensent les esprits du travail de la psychogénéalogie ? L'étude de l'inconscient transgénérationnel ?
Nous nous sommes incarnés dans une famille pour évoluer et apprendre. L'étude de cette famille, des générations antérieures permet de mettre à jour, selon la psychanalyse transgénérationnelle, des mémoires familiales qui se transmettent de génération en génération, via l'inconscient familial. Personnellement, j'aime beaucoup ce travail-là, il me permet de comprendre aussi tout ce que j'ai à travailler. L'au-delà approuve-t-il ce travail là qui est d'une part un outil de connaissance de soi, mais aussi d'apprentissage ? Que pensent les esprits du travail des psychanalystes et psychologues qui font ce travail-là dans un but réel d'aide à l'évolution de la personne ?
Nous n'avons pas d'éléments particuliers à ce sujet. Toute recherche tournée vers le mieux-être ne peut qu'être encouragée ; ainsi la psychogénéalogie permettrait d'analyser, de comprendre parfois certains comportements similaires reproduits dans des familles, certaines peurs liées à des drames vécus souvent tus, sorte d'atavisme familial. Cette approche a le mérite de ne pas tout ramener à de la génétique pure, comme tentent de le faire certains scientifiques pour expliquer des ressemblances de comportement ou d'aptitudes. Ces recherches très en vogue sont cependant, tout comme le travail des psychologues, psychanalystes, limitées dans leur portée car il n'est pas pris en considération une vérité fondamentale ; la réincarnation. Or si des affinités, des aptitudes, des traits de caractère se retrouvent, mais aussi des oppositions, des comportements haineux parfois se reproduisent c'est parce que ce sont souvent les mêmes esprits qui se réincarnent dans les mêmes familles dans des « rôles » parfois un peu différents, avec au final les mêmes drames, les mêmes écueils mais aussi les mêmes réussites ou le même rayonnement. Tel enfant sera le portrait "craché" (même caractère, mêmes gouts, mêmes aptitudes) d'un aïeul parce que tout simplement c'est le même esprit qui a été tour à tour le grand père et le petit fils par exemple.
A ma connaissance, la totalité des personnes se souvenant de leurs vies passées les situe toujours sur Terre. Pourtant il existe potentiellement d'autres planètes habitées…
sur lesquelles ils auraient pu vivre d'autres vies. Qu'en pensez-vous?
Il n'est pas possible de se souvenir de toutes ses vies, ce n'est d'ailleurs pas souhaitable car nous ne sommes pas en capacité d'affronter nos existences passées qui compte tenu de notre niveau d'évolution comportent bien des drames des souffrances, des traumatismes. Nous n'avons souvent accès qu'à des éléments parcellaires d'une vie. Toutefois il est certain que les habitants de la terre ont vécu sur d'autres sphères en particulier pour leurs premières incarnations. Même si la terre est en bas de l'échelle évolutive elle n'accueille pas des esprits nouvellement créés, les premières vies ont forcément lieu sur d'autres sphères de très faible évolution, les vies vécues y sont généralement courtes, peu riches d'expériences, ce sont des vies végétatives dont il n'est pas souhaitable de se souvenir et dont les traces s'effaceront au fil des incarnations successives.